On marche à flan de montagne, la vue est spectaculaire. On voit clairement de très loin notre trajet. Certains apprécient la vue du côté de la montagne évitant ainsi de regarder le dénivelé très escarpé. Les porteurs nous impressionnent, ils grimpent et dévalent les montagnes à tout allure avec une petite radio à la main. Un grand merci à ces forces de la nature pour leur courage et leur aide.
On voit au loin un mur de roches ressemblant à El Capitan. Nos guides examinent de loin le passage que nous devrons emprunter, étant bien inconscient de ce qui nous attend. Ils nous donnent peu de détails disant seulement que ce sera aérien.
Quarante minutes plus tard, on entent un gros «Tab#/$%?&! j’ai pas fais Katahdin, mais j’ai fait ce sentier de malade…» Ouf, c’est dernière nous.
On se rend à notre campement dans des paysages encore une fois extraordinaires. Henri prend le temps de décorer son campement avec un beau crâne de bœuf devant sa tente et nous fait même payer les douanes pour l’accès à la rivière près de sa tente un peu à l’écart. Après quelques jours sans se laver, Henri est d’ailleurs le seul qui a encore l’air propre!
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