mercredi 20 mars 2013

Les manteaux bleus aux Wright, Algonquin et Cascade Peaks

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Après la distribution des CB, cartes de sentiers et cartes de papa Momo, c’est à 7h00 que nous quittons notre traditionnel point de rassemblement, le stationnement du SAIL. Le jour 1 est bien rempli, nous visons l’ascension du Wright Peak ainsi que le sommet de l’Algoquin, le 2e plus haut sommet des Adirondack après Marcy. Patrick R. prend le relais de Patrick T. pour notre inscription au registre, c’est un départ.

Même s’il y a une obligation pour les randonneurs de porter des raquettes, dix minutes après le début de la marche nous les échangeons pour nos Microspike beaucoup plus confortables et sécuritaires sur la piste glacée. L’homme du groupe donne le rythme d’un pas rapide. Ça nous motive à se donner à fond. Malgré la froide température, on a juste notre première couche sur le dos et tout le groupe est bien en sueur! La trail est étroite et bordée d’arbres alourdis sous le poids de la neige. C’est vraiment beau! On atteint le premier objectif en moins de temps que prévu malgré la rude montée. La vue sur l’Algonquin est majestueuse. Pas question de ne pas le faire! Après une descente digne d’une piste de ski, nous sommes de retour à l’intersection. On mange notre diner et goute nos différentes saveurs de potions magiques énergisantes. La palme est sans contredit le gel du MEC au chocolat à la menthe et les jellybeans de Annie-Claude.

L’ascension vers le sommet de l’Algonquin est soit abrupte, très abrupte ou très très très abrupte!!! La montée finale où l'on doit suivre des cairns est tout simplement magnifique. La vue à 360 degrés en haut valait vraiment la peine. Le temps semble s'arrêter pour nous permettre d'admirer les monts Marcy et Colden.

Le dimanche, c’est le Mont Cascade qui est au programme. Un petit 7.8km en 3h30. À 6h30 le wake up call de l’hôtel nous réveille pour une deuxième fois. On enfile 1-2-3 goretex bleus et juste en sortant, on sent que la journée sera plus fraiche qu’hier. Et là, juste au moment où ont met nos sacs dans l’auto, CRUNCH… oups, les lunettes de Élyse sous la botte de Nancy. Malaise… suivi d’un méga fou rire ! C’est totalement ridicule, elles sont vraiment pétées en mille morceaux. Il n’y a vraiment rien à faire, même pas de la bonne vieille colle.

Le trajet en voiture se fait bien, on le connaît par coeur l’ayant fait au moins huit fois hier ! On remonte Cascade comme trois gouttes rebelles qui remonte le courant (Annie-Claude est tellement poétique !). Il fait beau, l’air est frais. Même en chialant sur nos camelbag encore gelé, on rattrape tous les grimpeurs partis avant nous. On est en feu ! Nancy est contente d’être fidèle à ses gourdes.

Enfin, une chance qu’il restait deux randonneurs devant nous pour nous tendre la main vers le sommet, car nos trop courtes jambes ne nous auraient pas permis la dernière roche glacée. Quelle magnifique vue, au loin, nous voyons l’impressionnant mont Algonquin. Toutefois, le vent met à l’épreuve nos gortex. On s’amuse à tirer sur tous les cordons qui sont très utiles finalement. Nous n’avons pas nos lunettes de ski et la peau de nos joues nous supplie de redescendre dans la foret. Il y a aussi les mains d’Élyse qui font des siennes malgré SA MÉGA paire de mitaines.

C’est littéralement au pas de course qu’on dévale la Cascade. Rendue en bas en 3 heures, on propose à deux gars de le remonter avec nous une seconde fois. Il nous trouve pas mal trop intense... Finalement, on part avec le sourire aux lèvres pour une petite bouffe de char sur le chemin du retour, bien contente d’y être allée malgré notre petit nombre de grimpeurs. Tous étaient avec nous en pensée.

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