dimanche 21 avril 2013

Mont Giant, Rocky Peak et Hurricane


Jour 1: Mont Giant et Rocky Peak
Patrick T., Élyse, Annie-Claude et Nancy

La journée commence tôt, comme d’habitude. Élyse a enfin réussi à bien dormir avant sa grosse journée de randonnée, l’antipode de Nancy qui est un peu lendemain de (…) et qui en plus a de nouvelles bottes à casser. Annie-Claude, la copilote, n’est pas bien plus réveillée. Non seulement elle nous fait prendre la mauvaise sortie, mais elle raconte au douanier qu’elle fera une randonnée en snow food ! Patrick T., fidèle à lui même est calme et reposé.

Notre objectif : l’ascension du Mont Giant et de Rocky Peak. Un cumulatif d’environ 9h00 de marche pour un bon 18km. Malgré la description du guide Ulyssse qui vante la présence de nombreux points de vu, nous baignons dans de gros nuages gris et épais dès le stationnement. Seule quelques éclaircis nous permettre de prendre d’impressionnants clichés.



Cela n’enlève rien à notre plaisir bien que dès notre départ, on se rend vite compte que la journée sera rude de par ses montées. D’ailleurs, il n’y a pratiquement pas de plat ni de descente pour les premières heures et le dénivelé est de 930 mètres. On s’hydrate le plus qu’on peu, surtout Patrick T. qui reste fidèle à son Camelbag !

L’effort physique nous donne l’impression d’être dans les Caraïbes. On a tous seulement un petit chandail qu’Élyse se retient à ne pas enlever. Ça va être beau cet été à 30 degrés ! Mais sa prend de l’énergie pour avancer. On est de moins en moins avec nos granolas et noix qu’on remplace par le sucre. À seulement 200 mètres du sommet de Giant, on s’arrête pour dîner, faut nourrir la machine ! On décide ensuite de se réserver le sommet pour notre retour. En effet, on se dirige vers Rocky Peak. Pour l’atteindre, on doit redescendre de 1000 mètres pour ensuite en remonter 600, sans compter que nous prenons le chemin inverse pour le retour… On se motive, on est capable !

Quelle descente abrupte… C’est un pied devant l’autre que nous avançons et lorsque ce n’est plus possible, Patrick T. nous sert de marche pied. Quelques murs de glace nous donnent du fils à retorde. D’ailleurs, sans les 6 pieds 3 de l’homme mais surtout de son calme plat, nous n’aurions pas traversé « LE MUR ».

D’ailleurs, Annie-Claude y a perdu pied et s’est retrouvé suspendu à un arbre à 3 pouces du sol bien qu’elle croyait être dans le vide. Quelle frousse ! Patrick nous en a aussi fait tout une en s’arrêtant littéralement au bord d’un gigantesque précipice retenu par un petit sapin frêle. Faut dire que la pente est glacée et malgré nos microspikes, on fait quasiment du ski et même de la glissage assis pour dévaler le sentier.

Élyse est aussi la première courageuse a essayer le fameux urinoir pour fille que nous devons tous pratiquer pour l’ascension de l’Illimani. Les filles, on vient de ce trouver une activité palpitante pour les 4 prochains mois, c’est définitivement vraiment pas évident. La pratique est incontestablement de mise…




Une fois au sommet de Rocky Peak où l’on ne voit absolument rien, Patrick et Nancy se cache dans les bois en attendant l’arrivée d’Annie-Claude et Élyse. C’est définitivement LA FROUSSE de la journée ! On rebrousse chemin vers Giant et il n’y a pas grand monde qui parle, on conserve notre énergie. Le sommet de Giant est magnifique dans notre tête mais on n’y voit que du blanc. À ce point-là, nous avons 6h30 de montée dans le corps. La descente se fait avec prudence, douleur au pied mais surtout avec fierté. Bravo gang !



Jour 2: Mont Hurricane
Élyse et Annie-Claude

Suite à cette rude journée, on se dirige vers Lake Placide. Le Summit Hotel est confortable, les chambres sont belles et enfin, nous avons une vue: sur le lac miroir. Merci papa Maurice pour le macaroni qu’on déguste agrémenté de pop corn et de vin allongées dans le lit, tout en magasinant une montagne pour le lendemain.

Petit déjeuner rempli de cholestérol à l’américaine. 9h30 : On trouve la route aussi facilement que les roues de la Van le trou de boue. Fiou, ce n’est pas trop long pour s’en sortir ! 9h40 : deux petites nouvelles du sommet des tout-petits entament une montée qui tarde à arriver. On passe par un sentier plat, humide fait pour matante fanfan et ses amies ☺ Mais, le ruisseau enneiger est sublime.

Quelques ponceaux de bois plus tard, l’hurricane nous attaque jusqu’au sommet. C’est une montée finale qualifiée de bébé Giant. Rendu au sommet, on a une merveilleuse vue sur Giant et Rocky Peak et toutes les montagnes avoisinantes sur 360 degrés. Le soleil est de la partie et fait fondre le peu de neige qui restait.

14h00 : On plie bagage emportant Ulysse et ses bons conseils à Montréal. La seule chose qui reste dans les Adirondacks sont les lunettes d’Élyse (encore…) tombées on ne sait où.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire