lundi 2 septembre 2013

De Vaqueria nous attaquons un 5 000 mètres

Journal de bord: 23 août 2013.

Nous quittons le campement vers notre prochain objectif visible de notre point de départ : une aiguille à la forme très révélatrice. Que va-t-il nous arriver de spécial aujourd’hui...


La montée est très difficile, nous manquons d’air et les pauses se font rares. Boire de l’eau, se moucher ou aller aux toilettes demande maintenant un grand effort. Même Nancy ne prend aucune photo durant la montée.


Nous sommes fiers d’arriver au col à 5 000 mètres et les jujubes sont bons. Par contre, il fait froid et on tente de se réchauffer sous la roche pour se protéger du vent.


En plus, le ciel s’assombrit et Jean-Philippe nous demande de se dépêcher à commencer la descente. Nous ne prenons même pas le temps de dîner, les premiers flocons se matérialisent.

Rapidement, le sol est couvert de neige et le sentier est de moins en moins visible; les roches deviennent glissantes. Nous devons être vigilants. Un deuxième col de 5 000 mètres nous attend; nous redoublons de prudence.

Nous arrivons enfin à notre point de départ d’il y a 5 jours. Deux Jeeps nous attendent ainsi que l’ensemble de l’équipe qui nous a accompagné. Nous faisons la remise des pourboires à la méthode bolivienne et quittons en Jeep vers le camp de base de l’Atoroma, campement Mina Malla Chuma, dont l’ascension à 5 550 mètres est prévue pour le lendemain.

Dès notre arrivée, des vents violents nous compliquent la vie pour l’installation du campement. Après quelques moments d’observation, Jean-Philippe décide que c’en est assez pour les photos et demande formellement à un grimpeur de venir l’aider à tenir les toiles qui volent au vent. Ce n’est pas facile, la neige se met aussi de la partie. Nous nous préparons à un levé très tôt vers 4h00 pour se préparer à notre ascension.

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