lundi 2 septembre 2013

L’évacuation d’urgence

Journal de bord: le 26 août 2013.

Lorsque le temps s’est éclairci le dimanche, on a pu constater l’énorme quantité de neige sur les montagnes nous entourant. Un décor splendide mais à la fois intimidant. C’est décidé, nous tentons notre chance pour sortir de « notre trou » ! Malgré notre volonté, un jeep ne pourra sortir du campement. Le plan est donc de marcher avec tout notre bagage et surtout se préparer à toute éventualité, même celle de devoir dormir à la belle étoile. Nous avons l’essentiel, soit des vêtements chauds et notre sac de couchage. Notre gros sac sera déposé dans l’autre jeep au bout du chemin impraticable. Nous laissons donc notre matériel technique, les tentes et le sac de Jonas (désolé) dans le jeep en quarantaine.






Une fois au bout, nous prenons notre photo avec la bannière du sommet des tout-petits, la larme à l’oeil. Ce n’est pas à cet endroit que nous avions prévu le faire...


Nous mangeons un petit sandwich et les boliviens font une montagne de bagage sur le toit et partons à l’aventure. Nous sommes 14 passagers alors certains doivent marcher (Patrick T et R, Nancy et Annie-Claude), Jean-Philippe Xavier et les trois autres boliviens les accompagnent. Pour les autres, c’est le jeep et la pelle pour déblayer la route.

















La route est intensément dangereuse. La neige accumulée est phénoménale et le précipice très près de la dite route. Tous mettent la main à la pâte, François a même failli faire de l’hyperventilation à forcer sur le jeep en altitude où il manque d’air. Il n’y a que les photos pour décrire cet intense trajet où nous ne savions pas si nous y arriverions. Ce fut beaucoup d’effort et de stress, mais une fois le pire passé, nous sommes tous dans le jeep souriants, n’en revenant pas d’avoir réussi notre évacuation...


Nous nous retrouvons dans un petit bled nommé Vialoco. Il n’y a qu’une pièce sans toilette pour toute notre équipée. Jean-Philippe s’excuse que ce ne soit pas dans les standards des Karavaniers. Peu importe, nous sommes contents d’être sain et sauf.


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